Vous cherchez un nom pour un nouveau produit ? Des idées pour relancer les ventes d’un service ? Le premier réflexe et souvent d’organiser un « brainstorming ». La démonstration est faite depuis longtemps qu’un groupe produit beaucoup plus d’idées que des individus isolés. Jusqu’à 600 fois plus selon certaines études. La démarche semble facile et, surtout, tellement abordable. Çà, c’est la théorie. La réalité est que ce sera souvent là une démarche décevante, sans résultats.
Mais comment réussir cette démarche ?
La recette d’un « brainstorming » réussi se décline en trois composantes :
1. Un facilitateur bien formé. La tentation est forte de confier la conduite du « brainstorming » à un membre de l’équipe ou pire, à son directeur. C’est une erreur souvent fatale. Le membre de l’équipe n’a aucune idée comment procéder et le patron, même s’il a déjà participé à quelques initiatives du genre, a un effet d’éteignoir. Tout pour ne pas avoir l’air ridicule devant le patron ! La solution : un facilitateur de l’extérieur ou d’une autre section de l’entreprise qui a déjà reçu la formation appropriée.
2. Des règles bien comprises. Les règles de participation doivent être claires et respectées. Ainsi, on ne critique pas les idées au moment où elles sont lancées, mais bien dans un cadre de discussion établi. Lorsqu’un sujet est abordé, les commentaires hors contexte sont poliment interrompus. Sans discipline, il y aura perte de temps et d’efficacité.
3. Des participants préparés. Les participants devraient avoir du temps pour se préparer. Des « brainstormings » se sont avérés très efficaces lorsque les participants ont eu l’occasion, préalablement, d’expédier leurs suggestions par courriel. Si les participants ne peuvent se préparer, le facilitateur devrait tenir quelques exercices de réchauffement. Comme on le fait pour les athlètes.
Un « brainstorming » efficace ne devrait pas durer plus de 45 minutes.