On raconte que le co-PDG de RIM – l’inventeur du Blackberry – a construit un magnifique chalet en bois rond où tous les invités doivent remettre leur appareil à leur hôte dès leur arrivée. Blakberrys interdits de séjour !
L’homme a changé. Il y a quelques années, l’auteur de ces lignes se rappelle avoir vainement tenté de tenir une conversation avec le personnage dans la piscine d’un bel hôtel du Mont Tremblant. Mission impossible ; l’homme était vissé à un téléphone portable !
Le téléphone portable et, surtout le Blackberry, ont marqué l’avènement de l’homo hyperactif déjà au téléphone, qui interrompt son interlocuteur pour parler à celui qui l’a rejoint sur son portable. Durant tout ce temps, il lit son courriel…
Si quelqu’un a besoin de vacances, c’est bien cette personne. Les vacances lui seront salutaires pour deux raisons.
Les vacances lui permettront d’abord de décrocher, de faire le vide. Lorsque cette étape sera franchie, viendra celle du ressourcement. C’est aussi l’étape de la renaissance de la créativité. Pour plusieurs chefs d’entreprise c’est l’occasion de réfléchir en toute quiétude et parfois de prendre des décisions qui auront un impact important sur l’avenir de leur entreprise.
Des chercheurs américains ont d’ailleurs demandé à des chefs d’entreprise quels étaient pour eux les meilleurs moments pour réfléchir. Sans surprise, on constate que la plage de 7 à 9 heures est la plus propice à la réflexion. La pire : entre 11 heures et 14 heures.
Les mêmes personnes disent aussi que les moments passés au gymnase sur un appareil de torture et surtout le temps passé dans la douche matinale sont particulièrement propices à la réflexion stratégique. Imaginez ce que vous pouvez réaliser durant deux semaines de vacances !
C’est à se demander comment on vivait avant l’ère des communications mobiles !
Si vous faites partie de la confrérie des hyperactifs, des supers branchés impulsifs tentez l’expérience lors de vos prochaines vacances : pas de portable, ni Blackberry.